Que tu débutes ou non, tu le connais ! Il est dans beaucoup de listes de fournitures et dans presque tous les projets pour débutants.
Fabriquer le tien te permet d’avoir un biais dans le même tissu que ton vêtement et donc des finitions comme en magasin. C’est aussi un moyen d’utiliser tes chutes, à condition qu’elles aient des angles droits. Tu peux aussi utiliser un tissu dont tu sais que tu ne feras pas un vêtement… (mais qu’est-ce que je vais faire de ce truc) 🙂 ou simplement ne pas courir à la mercerie dans un accès de panique de fourniture manquante !
Peu de tissu, beaucoup de biais donc c’est rentable de le faire toi-même !
On va voir ensemble ce qu’est le biais, pourquoi tu en as besoin et surtout comment le fabriquer.
1) Pourquoi ? Comment ? Le biais : sa vie, son œuvre
a) Pour comprendre le biais, il faut comprendre le droit-fil : notions de tissage et visualisation
En cours ou atelier débutant, je reviens toujours sur les bases communes à tout projet couture : comprendre le tissu.
Comprendre le tissu pour savoir comment le prendre (même s’il n’est pas susceptible) et le couper (il n’est pas douillet). Pour comprendre le biais, il faut comprendre le droit-fil. En route pour les notions de tissage.
J’aime faire visualiser à mes clients des fils qui tombent du plafond (comme un rideau de fils). Et non, ce n’est pas une secte ! 😀
Les bords de ce rideau seront les bords du rouleau du futur tissu. Ces fils tombent bien droit, aucune torsion nulle part et dans notre cas, ils sont en coton ou lin ou ce que tu veux mais dans une matière non extensible (pas d’élasthanne ou lycra dans leur composition…). On les appelle les fils de chaîne.
Pour tisser, tu viens ensuite avec une « navette » passer un coup au-dessus un coup en-dessous ces fils de chaîne. Ce fil qui voyage en navette s’appelle le fil de trame. C’est pour cette raison que l’on parle de la « trame d’un tissu ». En effet, le fil de chaîne, lui, ne bouge pas (le pantouflard !) et le fil de trame, lui, a beaucoup de ressources. Il peut enjamber plusieurs fils d’un coup, en enjamber un certain nombre dessus et un autre dessous. Et même, sur des rangées successives faire des comptes différents. Cela donne des résultats très divers. Plein de choses à vous dire sur le tissage et les types de tissus créés (notamment les « armures »). Peut-être une prochaine fois. Et oui, « armure », c’est bizarre comme nom et je n’ai toujours pas compris pourquoi).
Le fil de chaîne n’a subi que peu de torsions alors que le fil de trame, avec ses allers-retours, en subit un certain nombre (même s’il encaisse bien).
Bref, le créatif un peu tordu, c’est le fil de trame et le fil de chaîne, c’est le droit dans ses bottes. 🙂
b) Pourquoi et quand ai-je besoin de biais ?
Tu n’es pas sans savoir que le corps humain est tout en courbes. Donc, dans le vêtement,tu arrives souvent avec des bords coupés en courbe. Les encolures (autour du cou), les entournures (tour du bras côté vêtement) et même le bas du vêtement où tu n’as comme limite que ta créativité (forme liquette, asymétrique, coquilles comme c’est tendance en ce moment…)
Il existe plusieurs méthodes pour finir ces parties du vêtement et la pose de biais en est une.
Le biais porte bien son nom (contrairement à l’« armure » précitée). Il est coupé en biais héhé. Contrairement aux apparences, ce n’est pas une lapalissade. 🙂
Si je prends mon tissu en main et que je tire dans le sens du fil de trame, rien ne bouge ;
Si je prends mon tissu en main et que je tire dans le sens du fil de chaîne, rien ne bouge non plus…
C’est pas gagné pour mes arrondis…
Eh bien, si je plie mon tissu en « triangle » et que je tire…
Eurêka ! J’ai trouvé de l’élasticité ! Et pourtant mes fils sont non extensibles !
En effet, dans le fil de chaîne, tu tires des fils non extensibles, ça ne peut pas bouger. Dans le sens trame, idem.
En biais, tu tires de petites croix (qui se voient bien). Chaque fil peut s’écarter un peu des autres et la somme de plein de petites souplesses = grande souplesse.
Pour info, le biais est coupé à 45° (la moitié d’un angle droit cqfd) 🙂 Parfois même on dit le « plein biais ». Il est possible de couper des biais à 60° et 30° mais je n’ai utilisé ces coupes que dans du patchwork (des sous-verres pour tout te dire. Je les ai offerts mais ils avaient cette forme là) :
Bon la théorie, c’est bien joli, mais maintenant, comment fabriquer ta bande de biais ?
2) Méthodes
Pour faire ton biais, il y a deux méthodes principales.
La première : tu coupes puis tu couds.
La seconde : tu couds puis tu coupes.
Dans l’absolu, tu te dis que la différence n’est pas flagrante. Eh bien si ! Car dans la première, tu découpes des bandes de la largeur désirée et tu les couds ensuite une à une ensemble… Une à une ensemble… comment te dire que c’est chronophage, épuisant, rébarbatif et même source d’approximations.
La seconde se réalise en 5 étapes et c’est celle que je vais t’expliquer.
- coupe d’un carré ou d’un rectangle (!)
- transformation de celui-ci en parallélogramme
- traçage
- transformation du parallélogramme en tube décalé (tu vas comprendre)
- coupe escargot (tu vas aussi comprendre) 🙂
Moi, j’en ai fait 123 mètres !! Ouaiiiiis 🙂
Mais pourquoi en ai-je fait tant ?
Mais parce que je suis folle toujours à la recherche de nouvelles expériences ! …
… Et puis pragmatique aussi. 2 raisons qui se tiennent :
- plus ton carré/rectangle de départ est petit, plus tes raccords seront proches et ça, je n’aime pas vraiment. Même dans les biais du commerce, si j’en ai suffisamment, je sélectionne les parties avec le moins de raccords ;
- faire du bais est assez long alors quand tu te lances, autant en faire beaucoup (enfin, c’est ce que je me suis dit…). 😀
3) Pas-à-pas photo : tuto
J’ai coupé ce biais l’été dernier et n’avais aucune intention de faire un quelconque tuto. J’ai donc pris des photos plus fun que pédagogiques 🙂 Un tuto, c’est long et ça s’anticipe.
Je me suis finalement laissée emportée par l’envie de détailler le processus (un jour j’arriverai à faire de courts articles !) alors j’ai reproduit la technique avec une feuille de papier. Faire les tests sur du papier m’a bien vite rappelé que le tissu le plus raide du monde est d’une souplesse infinie en comparaison. 😀
A. Étape 1 : Le carré ou le rectangle, j’ai nommé le parallélépipède rectangle
1. Le carré
Lorsque tu coupes un carré, sa diagonale est à 45° par rapport à ses côtés.
C’est pratique, c’est justement 45° que tu cherches ! Tu plies ton tissu en triangle et trouves immédiatement ton (plein) biais.
Tu coupes ensuite sur ta diagonale et obtiens 2 triangles.
C’est LA technique que tu retrouves dans tous les tutos en ligne, qu’ils soient vidéos ou photos, quelle que soit la méthode choisie (1 ou 2), on te fait partir d’un carré.
Or, avec un tissu, si tu coupes n’importe où dans ton rouleau, tu coupes des rectangles ; et il n’y a qu’un seul trait de coupe qui te mène à un carré, n’est-ce pas ?
2. Le rectangle
Le bais, les industriels du textile en font des kilomètres (peut-être même comptent-ils en mégamètres !). Penses-tu qu’ils mesurent la coupe parfaite en carré de leurs rouleaux de tissus ? Haha, j’imagine, tiens ! 🙂 Eh bien, non. Ça marche tout aussi bien avec un rectangle ! C’est peut-être une exclu web que je te donne là… 😀
J’aime me demander comment les industriels procèdent, tant pour l’assemblage que pour les productions textiles diverses. J’avais parlé des impressions dans un article déjà.
Cela permet de trouver des manières de gagner du temps et de se simplifier la tâche. Je recherche particulièrement les méthodes qui n’ont aucun impact sur le résultat final. Méthode 1 ou 2, tu arrives au même résultat, l’un est 10 fois plus long que l’autre et avec des risques d’approximation mais le résultat est identique.
Pour commencer à faire ton biais, commence par le carré, easy-peasy pour trouver tes 45° par simple pliage. Mais tu vas voir que si tu as une règle japonaise que je te recommande d’acheter dès le départ, c’est aussi simple de partir d’un rectangle !
Comme quoi, quand tu comprends vraiment pourquoi on te dit de fonctionner de telle manière, tu peux détourner, adapter les règles. En atelier et cours particulier, on voit tout un tas d’astuces comme cela, nous parlons fonctionnement technique de la machine par exemple duquel découle tout un tas de règles que tu lis partout sur le net et que tu appliques « bêtement » comme s’il s’agissait de postulats. Quand tu comprends le fond, tu découvres tout un champ d’ingéniosité et tu arrives à t’adapter et résoudre facilement les problèmes ou incohérences qui ne manquent pas d’arriver quand tu débutes. Bref, tu deviens hyper autonome très vite face aux moments où tu as un énôôôrme point d’interrogation au-dessus de la tête… Tu vois ?
Bref ! On y retourne avec le tuto papier (clique pour agrandir)
Une fois que tu as ton parallélépipède, tu repères ta future coupe à 45°.
3. repérer les 45°
Avec le carré, tu plies sur la diagonale.
Avec le rectangle, la règle japonaise est ta meilleure alliée. Les repères entourés sont des lignes à 45° par rapport aux deux longs côtés de ta règle.
Tu places ainsi ces repères alignés avec les bords de ta feuille ton tissu et tu traces au Pilot Frixion ou au stylo bille même ou un stylo qui ne s’efface pas (rien ne sera visible à la fin).
Gros plan :
Tu traces ta première ligne référente du biais à 45° :
Tu traces ensuite une ligne qui lui est parallèle et qui passe dans l’angle droit (bissectrice… souvenirs, souvenirs d’école..;) .
J’ai matérialisé la ligne virtuelle de mon carré. Toutes étapes sont les mêmes avec un carré ou un rectangle.
Dans un souci de clarté, j’ai matérialisé tous les côtés des triangles par des couleurs. Dans le tissu, tu couds tout endroit contre endroit pour arriver aux mêmes formes que ci-dessous.
Gros plan pour bien voir les couleurs :
Le petit ciseau ne t’a pas échappé. Eh bien voici ta ligne de coupe. Clac !
B. Étape 2 : transformation du carré en parallélogramme
a) Comprendre le déplacement
Tu déplaces le triangle de droite et le place à gauche de tout :
Une fois cousu, tu arriveras à ça version « carré » (donc tu oublies le petit trianglounet du bas, of course) :
Et ça version rectangle :
b) comment le coudre ?
Endroit contre endroit. Ça donne ça pour un carré :
Et pour un rectangle :
J’ai scotché pour éviter les épaisseurs, toi, tu as bien une couture.
C. Étape 3 : traçage
J’ai complètement arbitrairement choisi 5cm de large pour mes bandes de biais (largeur de ma règle) 🙂 Ce n’est pas incohérent, souvent, au minimum, on coupe des bandes de 4 cm pour un biais fini de 1cm.
Donc tu traces tes lignes parallèles.
Une petite chute à couper à droite.
D. Étape 4 : transformation du parallélogramme en tube décalé.
Nom de code : opération contorsion !
1) repérer les bons côtés à assembler
Tu vas, endroit contre endroit, placer le côté orange sur le côté bleu. Et là, tu dois avoir l’impression d’être un contorsionniste couture et ça doit te paraitre bizarre. Si c’est trop facile, c’est que tu te trompes, a priori 🙂
Cela va te donner un tube mais attention subtilité importante !
2) Penser au décalage de tes bandes
Tu dois penser à décaler tes lignes comme ci-dessous.
Cela créera une spirale dans ton tube et tu découperas tout ton tissu en un seul trait de coupe. Cela te permet d’éviter de raccorder chaque bande une à une.
Que se passe t-il si tu alignes la ligne 1 sur la 1 ?
Eh bien, quand tu couperas, tu couperas des bouts de tubes, des « anneaux » que tu devras découdre pour les recoudre ensemble en forme de bande.
Huhu, t’as pas envie, hein ! 😉
3) Tes lignes doivent être alignées *une fois cousues*
La marge de couture de ceux qui maîtrisent est 0,5cm pour perdre le moins de tissu possible et éviter les épaisseurs à l’utilisation du biais. Pour plus de clarté, j’ai choisi 1cm.
Si tu veux que tes lignes soient alignées sur ton tube (et tu le veux très fort car elles doivent l’être), tu dois anticiper.
Mon bord orange est sur le bleu (cool). Ensuite, je fais glisser de gauche à droite jusqu’à ce que les lignes de biais que j’ai tracées coïncident à la distance de ma marge de couture : pile à 1cm du bord pour moi (ou 0,5cm si tu as choisi cette marge). Tu couds et tu obtiens ton tube !
Sur la photo de droite, ce qu’il ne faut pas faire : ne pas faire coïncider les lignes au bord du tissu.
Autant l’étape 4 est de la contorsion, autant tout se résout dans le tube, toutes les tensions se relâchent et toi aussi parce que tu as fait le plus dur !
E. Étape 5 : coupe escargot ou spirale 🙂
1) Où couper ?
Tu as un bout de bande tout seul, eh bien tu commence à couper par là. Vu que tu as décalé comme ci-dessus, tu coupes en spirale, d’une traite !
b) Comment gérer les marges de couture à la coupe
Tu les écartes (au fer ou à l’ongle, ça suffit souvent) et tu les coupes en place comme ceci :
Fini !!!
3) Dans le tissu, les 123m de biais en images
Est-ce que tu arrives à retrouver toutes les étapes ci-dessus ?
Mon cas : j’ai pris un coupon de bon coton qui me restait et ai profité de toute la laize (largeur du rouleau) de 160 cm.
Tu me vois couper ici :
Je coupe donc bien dans la diagonale de mon carré « virtuel » qui est contenu dans mon rectangle.
J’ai coupé par bandes de 30m chacune.
Ça donne aussi des envies de farniente !
Tu le vois le tube, là ? 😀
Bon alors au final, bien ou pas bien de faire plus de 100m de biais ?
Eh bien, c’est comme faire à manger pour 20… C’est pareil et c’est très différent… 🙂
4) Calcul
Pour les jusqu’auboutistes qui veulent calculer précisément la longueur du côté de leur carré (que carré ce coup-ci) qu’il faut couper pour obtenir pile-poil la longueur de biais que tu veux, voici ce qu’il faut faire :
Allergiques aux maths, passez votre chemin, on y parle de racine carré… beurk !
Cas pratique : Tu veux 5m de biais de 4 cm de large (non replié).
500 cm x 4 cm = 2000cm²
Racine carré de 2000 (de tête of course…. tssss)
√2000 = 44,721
Donc 45 cm de côté.
5) D’autres usages du biais ?
Maintenant que tu sais de quoi on parle, je peux te préciser que dans cet article, je n’ai parlé que des « bandes de biais » qui se vendent au mètre partout, même dans les grandes surfaces et qui existent en plusieurs largeurs. Personne ne dit « bande de biais » tout comme personne ne dit vraiment « réfrigérateur »…
Si je le précise, c’est que tu peux couper les pièces de ton vêtement dans le biais. Cela donne un tombé plus souple et te permet de trouver de la fluidité où a priori, il n’y en a pas. Cela peut aussi vite virer au mou-mou-qui-dégringole selon ton tissu. Bref, utiliser le biais est aussi quelque chose auquel tu penses au moment du patronage ou de ta coupe si tu utilises un patron tout prêt. Et là aussi, on pourrait imaginer des coupes à 30° et 60°, pourquoi pas ! On pourrait creuser des heures ! 🙂
6) Le biais et les débutants
Tu débutes ? J’espère que tu en as appris pas mal sur le biais et c’est déjà assez pointu comme technique. Cela implique de correctement se représenter le tissu et de savoir s’y repérer.
A assembler sur ton vêtement (ou autre), ce n’est pas une tasse de thé non plus ! Je trouve que beaucoup de projets, tutos pour débutants comportent une finition au biais (encolures, bretelles de robe de petite fille, bavoirs…).
Mais sache que c’est une horreur la première fois que tu en couds, surtout quand tu ne sais pas comment faire !
En progressant, tu t’éclates à le poser mais pour débuter, autant utiliser d’autres techniques comme celle de la parementure pour finir les arrondis.
Si tu veux tester le biais sur un vrai projet, tente « l’ourlet rapporté » comme le propose Ivanne S dans plusieurs de ses patrons, comme le Trop Top par exemple.
Le biais implique de savoir coudre avec précision, en courbe et à 1 mm du bord pour une belle finition.
C’est exigeant, non ? 🙂
Voici un exemple sur le panier et l’assise de poussette que j’ai faits pour mes enfants :
Ou encore un organiseur de sac en simili cuir pour la fête des mères :
Le biais te rend de fiers services, caché ou visible, il est une touche de couleur qui donne du caractère à tes projets. Ainsi, il est toujours utile d’en avoir sous la main (donc en faire beaucoup) mais il est un allié exigeant.
Un prochain article peut-être pour savoir comment le poser, parce que ce n’est pas le tout de le fabriquer !
En tout cas, sache que ce n’est pas placer ton tissu en sandwich entre les 2 « ailes « du biais et piquer à la warrior, comme tu peux, à l’aveugle. Parce que là, niveau finitions…. Yerkkk ! Et ce même pour les pros de la couture !
A ta dispo pour toute question !
A bientôt et bonne couture !
Yvanne BOETZEL
23 mars 2017 at 10 h 12 minMerci pour ce tuto. J’avais déjà réalisé du biais moi-même mais je ne connaissais que la méthode avec un carré. Savoir le faire dans un rectangle est un plus non négligeable !! Merci encore et belle journée.
Magali
23 mars 2017 at 13 h 34 minOui, c’est vraiment optimal le rectangle ! Très belle journée à toi aussi ! 🙂
chanbreg
23 mars 2017 at 13 h 25 minj’aime beaucoup ta mis en scène et bravo et merci pour tes explications sympathiques!
Magali
23 mars 2017 at 13 h 32 minMerci Chanbreg !
chanbreg
23 mars 2017 at 13 h 26 minoups, je voulais dire ta mise en scène
Magali
24 mars 2017 at 11 h 54 minOui oui, petite coquille pas grave ! Et vu qu’on parle d’escargot dans cet article, tu es dans le thème ! 🙂
Originale77
23 mars 2017 at 14 h 51 minMerci beaucoup, c’est un peu plus clair pour moi !!!
Magali
24 mars 2017 at 11 h 53 minAvec plaisir, Originale !
N’hésite pas à me poser tes questions si certains points ont besoin d’être éclaircis ; ça profitera à tout le monde !
Ces tutos photos sont toujours à double tranchant car c’est difficile de se représenter les étapes mentalement (même avec le support d’une photo). Comme beaucoup de choses en couture, je te recommande d’essayer avec une chute de tissu, sans être particulièrement précautionneuse et de faire un semblant de biais ensuivant les étapes au fur et à mesure. Souvent ça s’éclaircit ! AAAhhhh mais oui, ça y est, c’est ça l’escargot !! 😀
Ça me rappelle quand je lisais les instructions de montage des vêtements alors que je débutais. Je faisais comme avec une recette de cuisine, je les lisais de bout en bout histoire de savoir quand préchauffer le four ;). Sauf que des fois, je bloquais complètement, je n’arrivais pas à me représenter certaines étapes et buggais.
Je me lançais malgré tout et quand tu as ton tissu entre les mains, tu vois les choses autrement, tout s’éclaircit !
Ensuite, une fois que tu as cousu plusieurs vêtements, tu connais les grandes étapes d’assemblage et ta représentation mentale s’affute.
Bref, le « faire » aide à « comprendre » !
A bientôt !
Christine
24 mars 2017 at 11 h 20 minBonjour !
Je suis ultra debutante et j’aime beaucoup votre manière d’expliquer. J’ai hâte d’en apprendre plus !!
Magali
24 mars 2017 at 11 h 45 minMerci Christine !
Merci de prendre le temps de me l’écrire ! Mon but est atteint alors et je mets un un petit cailloux dans mon bocal de bons souvenirs. Votre message est exactement la raison pour laquelle je fais ce que je fais !
A bientôt et très bonne journée !
Séverine
30 janvier 2018 at 13 h 42 minBonjour et merci pour tes explications! Par contre.tre une fois la bande découpée comment tu la pliés? Et tu as une technique pr appliquer un biais de façon jolie la 2eme fois….ma 1ere était laborieuse.
Merci
Severine
Ghislaine
4 janvier 2020 at 17 h 27 minBonjour,
Merci pour ce tuto très bien expliqué. Grâce à vous j’ai découvert le biais avec un »rectangle » et c’est la seconde fois que j’utilise cette méthode que j’apprécie.
Tous mes voeux pour 2020.
Marie Dentelle
19 janvier 2020 at 15 h 06 minBonjour, vraiment bien expliqué, tuto parfait qui va en aider beaucoup. Je met le lien de votre page sur mon blog.
Belle semaine
Magali
3 février 2020 at 11 h 40 minMerci Marie Dentelle pour ce commentaire qui me va droit au cœur !
Le chatelier
21 décembre 2020 at 9 h 06 minBonjour et merci pour les explications. Je dois confectionner 87 mètres de biais. Je sais comment calculer le métrage pour un carré. Mais pour un rectangle ???? Quelle est votre formule pour le rectangle ?
Ça me permettrai de ne pas perdre du tissu 💪🤣