Comment ça, il est racoleur mon titre ? 😉

C’est un pied de nez à tous ces articles qui nous annoncent des réalisations fantastiques en 30 minutes. En 30 minutes, on peut se faire un vêtement, oui, mais de là à ce qu’il soit fantastique…

Si ! A bien y réfléchir, il y a bien un cas où c’est possible, c’est un coup de surjeteuse sur un tissu stretch, là, un tube peut faire une robe *mais* à la condition que tu nous fasses rêver avec tes mensurations…Oui les mannequins peuvent se vêtir d’un drap et seront toujours très jolies à regarder !

Il y a de très bons blogs qui offrent ces méthodes de couture, le résultat est là, c’est vrai, je suis souvent soufflée par leur audace, elles taillent tout droit dans leur tissu là où moi, j’y réfléchis à 2 fois, elles coupent de manière approximative, là où je fais attention à ma coupe. Ces deux manières de coudre sont complémentaires mais j’avoue que quand je décide de coudre un vêtement, je ne prends pas l’option « à l’arrache » car je me vois déjà être déçue de mes finitions. J’aime apporter du soin à mes coutures.

Cela dit, je ne suis pas rigide non plus et ai parfois envie de coudre comme ça vient avec des tissus de récup’ ou bien parer à l’urgence.

J’arrive au cœur de mon sujet : mes coutures d’urgentiste !

Elles m’ont pris entre 5 et 20 minutes à tout casser et ont eu le bonheur d’être immédiatement utiles et adoptées !

C’est aussi l’occasion de rappeler que savoir coudre peut te sortir rapidement de mauvais pas ou trouver des solutions à 0 centimes qui font très bien l’affaire.

1. Les moufles

Un matin de grand froid, j’ai réalisé (oh grand dam !) que mon tout petit n’avait pas de quoi se couvrir les mains pour aller à l’école.

Ni une ni deux, je saute l’étape café et attrape un vieux sweat dans ma pile des vêtements à relooker/couper/utiliser-comme-matière, bref, recycler.

 

Je coupe direct dans les manches une forme approximative à mi-chemin entre une main stylisée et la pince de crabe 😉

J’utilise le bord de côte pour me passer de prévoir une fermeture. Celui-ci se chargera d’éviter que la moufle ne tombe. A l’essayage, j’ai cousu une grande pince (pas de crabe celle-là !) afin de ramener le pouce un peu plus sous la main et rétrécir le diamètre de mon bord de côte. Nickel.

Le soir, j’ai testé ma nouvelle Silhouette Portrait en choisissant les personnages préférés du moment, à savoir, Peppa et George Pig. Franc succès et elles sont revenues le soir et les jours suivants, signe qu’elles sont adoptées pour de vrai. 😉

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2. Les coussins doudou

Quand vos enfants dorment en voiture, est-ce qu’ils ont aussi la nuque toute tordue ?

Parce que chez nous, c’est concours de postures bizarroïdes (vintage, tiens, ce mot). Alors, dans une chute de minky turquoise et avec ma MAC et ma surjeteuse, j’ai cousu ça :

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Ils ont immédiatement été baptisés les « coussins doudou ». L’un est bien coupé dans le droit fil, l’autre dans la trame… Quand il s’agit de chutes, on optimise ! De toute façon, on n’a pas le choix. Cette différence se voit, c’est nettement plus mou-mou la trame et un chouïa grand (retouches à leur retour). Bref, c’est un mal pour un bien car ils les reconnaissent donc pas de bagarre… Ouf.

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Ils dorment toujours dans des positions bizarres mais plus confortablement.

C’est déhoussable et garni d’oreillers de voyage en intissé.

3. les cache-écouteurs pour un casque qui se délite

A chaque fois que j’écoutais de la musique avec ce casque, je me retrouvais recouverte de petites peluches noires bien désagréables car collantes et résistantes à l’époussetage. Il fallait les attraper une à une… Grrrr.

Le casque fonctionnant impeccablement et étant d’une très bonne marque, voici ce que j’ai cousu. Là, record ultime : 5 minutes chrono ! Super doux et super utile.

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Avant/Après en quelque sorte 😉

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J’aurais pu faire un ourlet, j’aurais pu faire simplement un rempli. J’aurais pu, j’aurais pu… Eh bien non ! 🙂 La taille est parfaite. Le tissu est étiré suffisamment pour ne pas plisser dans le creux de l’oreille.

2 cercles, du fil élastique dans la cannette et terminé !

4) Créer l’ouverture pour ne pas jeter

C’est une histoire de pattes. Quand tu n’as pas d’ouverture, tu la crées.

les bronzés - conclure ouverture
T’as la réf ou je suis vieille ? 😉

Vous n’avez jamais eu de t-shirts, cols roulés ou maillots de corps qui ne passent plus par la tête alors qu’ils tombent bien partout ailleurs ? Une non couturière les aurais remisés pour le suivant/donnés/jetés (??).

J’ai pris de ma pile de chutes de tissus pour ne plus avoir de cris, de cheveux qui tirent et de « maman, « fé-mailleeuh ! ».

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Pattes polos pressionnées pour 2 sur les 3. La troisième réalisation est sensiblement différente…T’as vu ? 🙂 Que se passe t-il quand on fait les choses machinalement, hein ? En mode automatique-je-peux-même-tenir-une-conversation-en-même-temps-car-jassure-graaaave !

Eh bien, on assemble à l’envers ! 😉

Quand on se trompe, deux choix : défaire ou aller jusqu’au bout !

Couture sans enjeux, c’est un maillot de corps 🙂

C’est quand on est en mode « rien à perdre » que je trouve que l’on est le plus créatif !

Je me suis bien amusée à varier les tissus et les points et suis contente du résultat ! Trop mignon porté. Des retours des ATSEM qui me remercient pour la simplicité d’enfilage et qui, en plus, trouvent ça sympa.

Oui, je te parle de mes erreurs, est-ce que ça te choque ?

Parce qu’elles font partie de la création et de l’apprentissage. Je ne vais pas te refaire le laïus de la tarte des sœurs Tatin 🙂

Je laisse Hubert Humphrey s’exprimer sur le sujet :

« To error is human, to blame it on someone else is politics. »

Sur cet article des coutures entre 5 et 20 minutes, je n’ai qu’une chose à ajouter :

Hey ! What did you expect ?

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